INTRODUCTION :


J'ai souhaité ce blog , car je suis scandalisé et inquiet . Scandalisé par la gestion monétaire de notre pays et du monde et trés inquiet par la situation économique qui ne cesse de se dégrader , inquiet de cette accélération de la dégradation et des sommes inimaginables qui sont en jeu . Quand on pense qu'un pays comme la Grèce qui ne compte pas plus de 11,5 millions d'habitants doit la somme de 340 milliards de dollars , alors que de ce pays prés de 350 milliards de dollars ont transité vers des paradis fiscaux , dont 260 milliards vers la Suisse , excusez du peu , et ceci depuis 2004 . Un récent article d'un journal suisse a fait état de 600 milliards de $ qui seraient " planqués " par les grecs les plus fortunés dans des paradis fiscaux , mais chuuutttt !!!!! .

L'Irlande ce sont plus de 640 milliards qui sont en jeux (pour 3 ou 4 millions d'habitants). Le portugal et l'Espagne de leur coté n'en finissent pas d'agoniser . En Espagne Plus de 40 % de la jeunesse est au chomage . L'Italie , la France et la Grande-Bretagne sont aussi étoufées . Et ne croyez pas que l'Allemagne ne soit pas touchée , elle l'est tout autant que les autres pays .

Mais il y a pire les Etats-Unis d'Amérique sont aujourd'hui dans une impasse 14 300 milliards de dettes et une économie qui n'en finit pas de s'essouffler . Plus aucun investisseur ne veut participer aux émissions de bons obligataires organisées par la Réserve fédérale . Celle-ci va-t'elle décider d'essayer de tenter une dernière relance ? . A mons avis oui , car elle n'a aucune autre solution ... . Des sénateurs Républicains tentent d'influer sur la décisison du Président de la Réserve Fédérale . Cela en empechant ce dernier QE3 (quantitative easing)(planche à billet pour etre clair). Ne pas passer par là serait de précipiter le monde dans le chaos tout de suite et signifier que la dette américaine ne serait pas remboursée ... .

Mesdames et messieurs , nous vivons la fin d'un monde , la fin de l'économie d'endettement , sans doute la fin du syteme monétaire actuel et ceci est un RAISONNEMENT MATHEMATIQUE .



Ce blog regroupe un certain nombre de videos , quelques articles et des liens vous permettant de vous faire une idée plus précise de la situation actuelle , de nombreux économistes nous alertent et nous expliquent que cela ne soit le début de la fin d'un monde ou d'une organisation économiques et sociales parceque un tel système ne pourra durer longtemps , les indices boursiers ne sont que des thermomètres qui clignotent et nous allons sans doute passer au rouge vif . Une situation trés risquée s'annonce un peu comme une tempete . Une tempete ne selectionne pas elle emporte tout le monde sur son passage sans distinction politique et économique . En 2008 des pays trés libéraux ont nationalisé des banques , je demande à ce que cela soit fait en France . Une banque privée en faillite , vous n'avez plus rien , ce n'est plus la peine d'aller au distributeur retirer de l'argent , vos comptes et vos économies envolés , cela met en danger l'ensemble du systeme bancaire car les banques sont liées entre-elles par des prets interbancaires , ce qui veut dire qu'une faillite peut en entrainer une autre... , et c'est le jeu des dominos tout s'effondre . Faut-il en arriver là ou prendre les devants ? . Ma réponse personnelle est de prendre les devants , et je suis pour la nationalisation de système bancaire immédiatenant , car il vaut mieux prévenir que guérir . Cout 0 euros , les banques ne valent rien ! . Ce ne sont pas les bilans et le bénéfice annuel qu'il faut regarder , c'est le " Hors-Bilan " . Des engagements hors-bilan représentent plus de 20 à 30 fois le capital d'une banque ... . Je pense que vous devez savoir cela . Je vous invite à consulter les liens de Frédéric LORDON .


Je vous invite également à consulter le message suivant : COURBE EXPONENTIELLE qui vous indiquera que tout raisonnement contraire est illusoire . Ainsi que la vidéo , UN EDIFICE AU BORD DE L'EFFONDREMENT .



Seules des décisions politiques courageuses nous sortiront de ce bourbier , car c'est bien un bourbier dans lequel ce pays et d'autres agonisent . Mais attendez-vous à ce qu'il n'y en ait pas ... de telles décisions ... . Alors bienvenu au pays du chaos ! ... . Que la Fete commence ... , enfin elle est déjà commencée , mais c'est encore discret... , pour le moment . Si l'on ne veut pas que l'histoire d'Alice au pays des merveilles ne devienne , Alice au pays des décombres... . Il est temps de s'atteler à la tache .






Aprés plus de 2 mois de fonctionnement , et un petit incident , j'ai changé mon URL , je l'ai adapté afin qu'il corresponde mieux au sujet traité . La fréquentation du blog s'en est trouvée renforcée . Cela prouve les inquiétudes et les besoins de comprendre de beaucoup de gens . Alors voici le nouvel URL du Blog : http://desordreseconomiques.blogspot.com/ . Merci à vous trés chers lecteurs de consulter mes pages votre présence nous est utile , je ne manque pas non plus d'humour ... . Bien à vous ! .




Vous pouvez mettre en Plein écran chaque vidéo en cliquant sur les 4 petites flèches en bas à droite de chaque écran-vidéo .

mercredi 20 juillet 2011

Cecile Chevré de Money week

Nous méritons de faire faillite...
Cécile Chevré


... et cela pourrait nous arriver plus vite que prévu

Nous méritons de faire faillite. Oui, nous, l'Union européenne, la zone euro, la France. Nous le méritons, même si franchement je n'ai aucune envie de voir une telle chose se produire.

Mais nous le méritons. Nous avons des dirigeants absurdes. Des menteurs. Regardez les résultats des derniers stress tests bancaires.

Mensonge 1 : les banques européennes sont en bonne santé
Nous savions déjà que la méthode était discutable – ne pas prendre en compte les conséquences de la faillite d'un Etat sur la solidité des banques européennes alors que c'est justement le problème n°1 auquel nous sommes confrontés en ce moment.

20 banques devaient être recalées – sur 99 testées. Mais ce ne sont que 9 malheureuses petites banques qui échouent à cette mascarade de stress tests : 1 banque autrichienne, 1 allemande, 2 grecques et 5 espagnoles. Et encore, elles n'auraient besoin "que" de 2,5 milliards d'euros supplémentaires pour être hors de danger.

C'est un mensonge, tout simplement. Un mensonge parfaitement organisé et pensé par les autorités européennes. Les banques européennes ont dans leurs coffres pour environ 100 milliards d'euros de dettes grecques, portugaises et espagnoles.

Qu'avons-nous à gagner à une telle forfaiture ? Absolument rien, car personne n'est dupe.

Ce que les dirigeants de la zone euro veulent à tout prix cacher, c'est que la situation financière des banques européennes est telle qu'elles sont en fait maintenues en vie par la BCE.

La BCE joue le rôle de grand salvateur dans cette affaire. Elle soutient les banques grecques, espagnoles, irlandaises. Elle empêche le Portugal, l'Italie, l'Irlande, la Grèce et l'Espagne de faire défaut.

Comme nous vous l'expliquions lundi dans la Quotidienne, la BCE danse sur un volcan en éruption. Ses réserves et fonds propres ne représentent que 4,3% de ses actifs. Or ces actifs ne font pas rêver : de la dette des PIIGS, des créances pourries d'à peu près toutes les banques de la zone euro. Il suffirait que la valeur de ces actifs chute de 4,3% pour que la BCE soit en situation de faillite.

Combien faudra-t-il à votre avis pour que les dettes souveraines des pays périphériques de la zone euro perdent 4,3%, ou que les créances douteuses que les banques européennes ont confiées à la BCE s'effondrent ? Il y a de grandes chances pour que la BCE soit déjà en faillite.

Mensonge 2 : le problème grec pourra être résolu – et la zone euro sera maintenue
Si vous écoutiez l'interview de François Baroin ce matin sur France Info (écoutable ici), vous aviez l'impression qu'en fait tout allait bien. Alors certes, il y avait encore quelques – toutes petites – discussions entre les différents Etats européens sur les modalités d'aide à la Grèce, mais des broutilles.

Pour résumer l'intervention de notre ministre des Finances :
- la Grèce ne fera pas défaut
- les pays européens sont en grande partie d'accord sur ce qu'il faut faire pour aider la Grèce
- les banques seront volontaires pour participer à ce second plan d'aide à la Grèce
- la stabilité de l'euro sera maintenue

Et quant à savoir si les contribuables – en particulier français – allaient devoir payer pour la Grèce, notre ministre des Finances n'a tout simplement pas répondu.

Si c'était la résolution de la crise grecque était si simple, nous ne serions pas en train d'en discuter plus d'un an après. Ce qu'oublie de dire Monsieur Baroin, c'est que le problème ne se cantonne évidemment pas à la Grèce.

Imaginons que nous payons effectivement la facture grecque, aurons-nous les moyens – ne parlons pas de l'envie, elle n'est déjà pas très forte pour la Grèce – de sauver les autres pays en détresse financière ?

Les Européens peuvent s'agiter autant qu'ils veulent, se plaindre de l'excessive sévérité ou de l'injustice des agences de notation, la réalité est la suivante : la crise souveraine est contagieuse. Espagne, Portugal, Irlande, Italie... et bientôt, la France ?

Mensonge 3 : la France ne peut pas perdre son AAA
Car de plus en plus d'observateurs anglo-saxons soulignent la fragilité de la situation française.

C'est ce qu'explique mon collègue Matthew Lynn dans le dernier numéro de la version britannique de MoneyWeek. L'euro, qui devait favoriser les exportations tricolores, n'a en fait pas eu l'effet escompté sur notre économie.

La preuve, notre balance commerciale déficitaire. Comme le rappelle Le Monde, notre déficit commercial atteint des records : "Le déficit commercial de la France s'est encore creusé en mai, battant un nouveau record pour la troisième fois depuis le début de l'année, à 7,42 milliards d'euros contre 7,17 milliards en avril, en données corrigées des variations saisonnières, ont annoncé les Douanes jeudi 7 juillet".

Le déficit de la France atteint 90% du PIB et devrait augmenter à 95% en 2012. Ce qui signifie que contrairement aux Italiens par exemple, au lieu de réduire notre endettement, nous l'augmentons.

Selon la Banque des règlements internationaux, la France est d'ailleurs le quatrième plus gros émetteur de dettes au monde (après les Etats-Unis, le Japon et l'Italie). Inquiétude supplémentaire, une grande partie de notre dette (37%) est détenue à l'étranger – ce qui est bien plus que pour l'Italie (24%), les Etats-Unis (19%) ou le Japon (1%).

Ces détenteurs étrangers – des fonds essentiellement – risquent d'être les premiers à paniquer en cas de menace sur la notation française et ainsi faire exploser le rendement des obligations françaises : c'est l'engrenage fatal que nous connaissons bien maintenant en Europe.

La conclusion de Matthew Lynn ? La France pourrait être le prochain domino européen à tomber, et le prochain pays à perdre son AAA. Le vacillement de la France a de grandes chances d'être fatal à la monnaie unique dont nous sommes pourtant les créateurs.

source money week

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